3> Certains contours sont précisé (bras, mains...). Le visage
de Léa est assombri peu à peu laissant seules les parties proéminentes
en pleine lumière.
Instant
complice ?
La transmission d'un savoir ?
Qu'y a t'il donc d'écrit sur ces feuilles ?....
Enigmatique,
cet instant choisi...
Déjà tableau avant même d'être une peinture...
Voici donc une interprétation
de
la scène finale de la pièce de théâtre
"Faut
pas l'appeler petit machin",
jouée par la Compagnie du petit vélo
au printemps 2007, à Besançon.
CI-dessous, quelques prises de vues relatant
la peinture de cette scène...
2> Le contraste
est accentué par la mise en place de l'arrière-plan foncé
qui détachera les visages fortement éclairés.
Les modelés apparaissent progressivement sur les corps et les visages
et les plis des habits sont suggèrés peu à peu.
La forte intensité lumineuse vient faire écho à la puissance
du rouge.
4> Afin de briser l'uniformité du fond, un "jus" composé
simplement de thérébentine et d'huile est passé sur le
support. En choisissant de ne pas couvrir intégralement la surface, et
de garder un côté esquissé, inachevé, qui donnera
une dynamique à l'ensemble.
5> Travail sur les visages, précisant les traits.
Le côté clair obscur est accentué en étendant la
zone sombre
en arrière plan : les
cheveux des deux personnages
disparaissent dans l'ombre.
7> Le tableau achevé, avec et sans cadre.
Le cadre a été choisi large, plat et sans moulures et peint
avec un rouge en accord avec le ton bois du fond.
MARIE
ET LEA
Peintures
à l'huile. Térébenthine, huile de lin. Crayon. Carton beige
épais.
1> Le
dessin est ébauché sommairement
au crayon de papier afin de cadrer la scène, et en privilégiant
une composition en L.
Quelques couleurs sont étalées en aplats et rapidement : blanc,
rouge au cadmium foncé, violet de dioxazine, noir et rose portrait.