3> Les
couleurs font leur apparition. Plusieurs verts se juxtaposent pour la forêt
; le noir arrive en soutien pour créér la profondeur, et affirmer
certaines lignes, notamment les contours des maisons.
Toujours en allant à l'essentiel, sans tomber dans le détail.
4> Les
tons étant posés, je décide d'estomper la quasi totalité
de la surface à l'aide des doigts.
Cette étape n'est bien sûre absolument pas obligatoire, d'autant
qu'elle peut "tuer" la spontanéité posée précédement...
La raison étant avant tout ici purement d'ordre technique : écraser
un peu le grain trop prononcé du papier afin de pouvoir poser des détails.
1>
Le
modèle représente deux petites maisons au milieu d'une clairière,
les "Combales".
Une esquisse est réalisée rapidement à l'aide d'un pastel
brun, afin de dessiner les grandes lignes de la composition.
5>
Le travail
des détails intervient, de façon sommaire (il ne s'agit que
d'une étude), en veillant à garder la zone entre les deux maisons
volontairement très foncée, afin de parfaire l'effet de profondeur,
et orienter le regard vers la seconde maison.
L'étude s'arrête ici, le papier trop chargé en poussières
de pastels et au grain un peu trop gros par rapport au format du dessin, ne
permettant guère d'aller plus loin.
Pour preuve : les réhauts de blancs devenant éteints et inefficaces...
Ainsi le choix du papier a toute son importance en fonction de la texture
et du détail recherché.
Ne pas partir sur un format trop petit, qui
limite le geste et la précision.
LES
COMBALES
pastels
doux, craies d'art. Support : papier à grain.
2> Des
valeurs sont posées ensuite en restant dans une tonalité chaude,
juste à l'aide d'un second pastel.
A ce stade, il est important d'essayer de garder une esquisse dynamique, et
de penser à faire émerger l'ensemble, et pas seulement une partie
du dessin.