5> Au
fur et à mesure de l'avancement de la peinture, de l'huile de lin est
ajoutée au médium, pour permettre un meilleur travail en pâte
et glacis, le stade de l'esquisse étant dépassé..
Des touches légères sont aparaissent ça et là :
Au niveau des limites eau/terre et arbres/ciel, afin de définir des
contours imprécis mais "vibrants".
Au niveau des arbres en particulier pour simuler le feuillage et les branches
de ceux-ci.
Au niveau des reflets dans l'eau. En bas à gauche, par exemple, de
manière à fondre reflet du ciel et reflet des arbres. L'emploi
d'un dégradé, trop lisse et trop parfait, ne permettrait pas
de suggérer l'eau.
La grande zone orangée et vibrante sur la gauche , et s'étalant
de haut en bas, a une importance de premier ordre dans l'ensemble. Elle concourt
à projeter au premier plan la masse de pierre de l'arche en ruine,
aux contours beaucoup plus précis.