un exemple typique de torrent ou ruisseau vers chez moi, à 1000 m d'altitude.
Non aleviné, laissons faire
la nature !
La
fil intérieur est quasi-indispensable...Le moindre pied dans l'eau
est sanctionné par un capot...
La pêche y est difficile. Avec un peu d'habitude, on peut faire des
dérives de quelques mètres.
Dans ce genre de parcours, elles sont souvent au bord sous la berge, et parfois
le nez vers l'aval ! (contre courant) Il faut donc rester 2 à 3m en
retrait et lancer au travers les branches. Les postes de chasse classiques
comme les rochers émergeants ne donnent souvent rien. Les farios n'y
sont que rarement. Lorsqu'elles sont de sortie comme on dit, cela ne dépasse
jamais 1/2 heure.
Les pêcheurs ayant l'obsession de la rive opposée sont des gens
que je vénère ! Ils sauvent les truites en s'approchant du bord,
et c'est la débandade sur plus de 20m vers l'amont ! C'est pour cela
que la souche est toujours présente. Merci à eux, car ils sont
nombreux !
Loin
des grandes rivières, loin du monde, c'est une autre pêche. Il
est clair que les farios de 1kg sont très rares. Mais je préfère
qualité à quantité (au niveau du poids). Celles-ci sont
nées sur place (j'assiste à la fraie tous les ans) ont une sanquette
d'enfer, et la robe identique à celle de mon enfance. C'est tout ce que
je demande...
je sais que c'est beaucoup, car de nos jours les ruisseaux ou rivières
vierges de toute introduction sont rares !
Je n'aime pas prendre les truites en photos car il faut se mouiller les mains,
la fario gigote et c'est du temps précieux perdu pour elle avant la remise
a l'eau.
Cordialement,
Rock'n'toc
Celle-ci
de 25cm est la seule que j'ai gardé cette saison pour la grand-mère.
Si je lui fais manger une fario de bassine, elle me demanderait dans qu'elle
poissonnerie je suis allé !
Donc...