Le
support
Personnellement,
je trouve préférable de choisir un papier épais, voir
un carton, et si possible gris, ou d'une teinte relativement neutre. Ceci
afin de pouvoir poser rapidement les tons clairs ou foncés et de détacher
ceux-ci du fond.
Un papier plus coloré peut être utilisé en faisant participer
des zones non couvertes à la composition, et à la tonalité
générale.

Peinture
à l'huile, aquarelle, pastel, dessin, art, galerie, exposition, tableau,
chevalet, gouache, encadrement, pinceau
Vous
recherchez d'autres techniques ?.. Cliquez ICI
C'est
une huile végétale siccative, issue de la graine de
lin ; elle est le liant le plus courant pour les peintures à
l'huile. Elle a la propriété de ne pas s'évaporer
en sêchant, et de créer une pellicule solide et durable.
|
L'essence
de térébenthine : c'est un extrait de la résine
de pin non rectifiée, du sapin ou d'autrres conifères.
Séchant rapidement par evaporation, elle est a employer en petite
quantité. C'est le meilleur agent diluant qui augmente la siccativité
des couleurs a l'huile. Cette essence facilite la superposition des
couches et donne aux couleurs une finesse en apportant le liant nécessaire
aux couleurs pour adherer a la toile. Elle devient huileuse et jaunit
au contact de l'air. Elle est à conserver bien fermé dans
un flacon. Il faut la renouveller à chaque séance et n'utiliser
que la quantité nécessaire. |
permet
d'accélérer
le
séchage
|
poids
d'un papier au mètre carré
|
panneau
de fibres possèdant de bonne qualités mécaniques
|
Colorant
minéral, végétal, animal ou synthétique,
à la base d'une peinture.
|
Outil
à lame d'acier servant à peindre et/ou à mélanger
les couleurs sur la palette
|
peinture
à base de résines synthétiques
|
Colle
très utilisée pour l'enduction des toiles ; elle allie
finesse et souplesse. |





















Les
techniques 2/2
le fondu :
C'est l'action de marier 2 teintes juxtaposées.
Un pinceau en éventail, conçu à cet effet, n'est pas
un accessoire indispensable. A moins de rechercher une certaine perfection
dans les dégradés.
Le glacis :
Le glacis est une technique qui, par la superposition de couches
minces de couleurs, permet d'obtenir des effets et rendus d’une grande
subtilité.
Effet lumineux dans le cas de de teintes claires superposées qui enrichissent
les couleurs sous-jacentes. Il agit alors comme un filtre coloré et
semi-transparent.
Intensité des teintes lorsque celui-ci vient recouvrir une couleur
opaque. Il permet de donner une coloration, une tonalité subtile aux
ombres, en même temps qu'il en renforce l'effet de profondeur.
Le glacis peut intervenir sur une couche récente (on dit alors que
l'on travaille dans le demi-frais), ou sur une couche plus ancienne déjà
sèche, qu'il viendra enrichir.
Il convient, pour travailler les glacis, de privilégier des peintures
de bonne qualité (extra fines ou 4 étoiles), riches en pigments.
La touche :
A l'opposé d'une peinture axée sur des fondus, une
peinture où la touche prédomine recherchera une certaine spontanéité,
ou encore à priviligier l'expressivité avant toute chose.
La touche est le prolongement de l'expressivité de l'artiste, de sa
force intérieure, des ses émotions... Elle peut être subtile,
rapide, agressive, enlevée, etc...
A chacun d'utiliser le type de pinceau qui lui conviendra le mieux (raideur,
taille,...) en fonction des affinités qu'il éprouvera envers
l'outil.
Vous pourrez suivre ici la réalisation
d'une peinture pas à pas (paysage)
Conseils
techniques 2/2
La profondeur et la luminosité des teintes s’élabore par
couches successives. Il est préférable de faire monter la peinture
en partant de teintes claires pour foncer le tout peu à peu, et de ne
pas travailler une zone en particulier dans un premier temps.
Il peut être
conseillé de progresser avec une gamme restreinte de couleurs
pour poser l'ensemble, le structurer, et déterminer une harmonie..
Il est préférable au départ de poser des premières
couches légères plutôt que des empattements, et d'enrichir
la peinture en épaisseur et en onctuosité (gras sur maigre) au
fur et à mesure de l'évolution du trravail, et de réserver
les glacis après séchage, ou dans le demi-frais.
Le
nettoyage des pinceaux :
Il s'effectue d'abord au white spirit, et ensuite au savon de marseille
sous l'eau tiède. Frottez le pinceau d'abord sur le savon, puis dans
la
paume de la main, de manière à faire mousser le savon.
Rincez,
renouvelez l'opération si nécéssaire.
Essuyez-le ensuite avec un chiffon doux en veillant à recréer
la pointe.
L
aissez le sêcher tête en bas, ou posé à plat.

Doivent
se trouver là, pour commencer la peinture :
un bocal contenant de la térébenthine
pure, un autre bocal contenant un mélange 2/3 térébenthine
et 1/3 huile de lin, un chiffon propre, plusieurs pinceaux de différentes
tailles, un couteau à mastic (utile si vous avez du blanc ferme en pot,
et pour gratter la palette), un couteau à palette, du fusain ou des crayons,
éventuellement de l’essuie tout. A proximité immédiate
: Huile
de lin, white spirit, térébenthine, les tubes de
peinture, du siccatif,
du savon, des journaux...Disposer
les couleurs sur la palette comme bon vous semble, en veillant à les
écarter sufisamment les unes des autres. Positionner le blanc et le noir
à part, et en plus grande quantité.
Les
aquarelles
Elles sont présentées le plus souvent en godets ou
en tubes.
Une boite de 12 godets, qualité étude, suffit pour débuter.
Par la suite, vous pourrez opter pour une boite de 18 à 24 godets de
qualité extra-fine, ou encore acheter les godets à l'unité.
Il est utile d'avoir à portée de main un tube de gouache blanche
pour corriger des erreurs et surtout effectuer des réhauts.
La palette
Il est judicieux de veiller à isoler les couleurs les unes des autres
sur la palette. Prévoir une palette additionnelle.
Les pinceaux
Quelques pinceaux de différentes tailles suffisent. Il est préférable
de les choisir de très bonne qualité (poils de martre pour la
souplesse et la précision). Prendre des pinceaux en petit-gris ou écureuil,
très absorbants, pour les zones plus larges.
Le papier
Le papier aquarelle est composé à la base de papier chiffon
contenant des fibres de coton, et très souvent d'un fort grammage (300
gr et plus).
Il existe 3 qualités : étude, moyenne et supérieure.
Pour débuter, un bloc de papier aquarelle 220 gr est suffisant.
Le grain est variable : grain fin (idéal pour les détails),
grain moyen, et à grain fort.
Pour un travail de grande précision, on pourra opter pour un bristol
d'un grammage important qu'il conviendra de tendre absolument avec des bandes
de papier kraft pour éviter toute déformation. Une éponge
est alors indispensable.
Il existe également des papiers à base de chiffon de lin, plus
onéreux, et de fabrication artisanale, du papier contrecollé,
etc.
Les
crayons
Il est utile d'avoir quelques crayons : 4H, HB, 2B, ... accompagnés
d'accessoires habituels : gomme, cutter, etc.
Accessoires
Liquide à masquer (drawing gum) : produit servant à masquer
des zones. Il s'enlève par gommage une fois la couleur appliquée.
Prévoir éventuellement des cotons tige, une vieille brosse à
dents pour réaliser des mouchetis.


Un espace pour peindre... 1/2
Tout
le monde n'a pas la possibilité d'avoir un atelier... Néanmoins,
il est bien sûr possible d'aménager un espace pour peindre. L’idéal
est de disposer, à proximité immédiate du chevalet, d’une
petite table, sur laquelle vous pourrez poser votre palette.
Le chevalet doit être stable et correctement orienté de façon
à ne pas être face à une source lumineuse. L’idéal
étant de pouvoir bénéficier d’un éclairage
en hauteur, légèrement en arrière, et à gauche
(pour un droitier). L’intérêt d’une source lumineuse
électrique par rapport à une lumière naturelle est sa
constance. 2 néons de 120 cms juxtaposés fournissent une bonne
lumière, quelle que soit l'heure du jour...
Règler la hauteur du chevalet de façon à avoir le centre
de la toile à hauteur des yeux. Il peut être utile d’accrocher
à celui-ci un chiffon qui servira à essuyer grossièrement
le pinceau avant changement de couleur, ou avant d’effectuer un fondu.
Dans le cas d’une toile importante, ne pas hésiter à alourdir
le chevalet, pour gagner en stabilité. Il est en effet très
désagréable de sentir l'ensemble vaciller lors d’une esquisse
plutôt dynamique...!
Il faut également penser à ménager un espace derrière
soi afin de pouvoir régulièrement se reculer pour juger de son
travail.
Pour des toiles de petit format, il est possible de travailler assis, face
à un chevalet de table.
Supertramp
: "Even in the quietest moments"
Le
médium
Au sens large, c'est le produit qui permet d'agir sur la pâte elle-même
en cours de travail, afin de lui donner, au cours de son application, une
facilité d'application, une certaine consistance, ou encore un aspect
particulier : matité, transparence, brillance...
On trouve des médiums spécifiques ; le médium d'empâtement
qui permet des fortes épaisseurs, le médium de durcissement
(riche en siccatif), etc...
Son utilisation doit être progressive, et mesurée. Il faut toujours
avoir à l'esprit que
l'esquisse de départ doit être maigre (pauvre en huile), et que
l'utilisation d'un médium, au vu de sa composition plus ou moins grasse,
devra respecter la règle du gras sur maigre.
Composition d'un médium de base :
essence de térébenthine et huile de lin.
Utilisation :
Travail de l’esquisse sur la toile : térébenthine
pure (travail "en jus")
Esquisse avancée : 2 parts de térébenthine pour 1 part
d'huile de lin
Travail en cours : 1 part de térébenthine et 2 parts d'huile
de lin + quelques gouttes de siccatif.
Le liant
Le liant est la matière utilisée lors du broyage des
couleurs pour façonner une pâte homogène à partir
des pigments, et conférer une capacité d'adhérence de
la pâte sur le support. Les liants habituels sont des huiles végétales
siccatives, telle l'huile de lin.
L'huile
de lin
C'est une huile végétale siccative, issue de la graine de lin
; elle est le liant le plus courant pour les peintures à l'huile. Elle
a la propriété de ne pas s'évaporer en sêchant,
et de créer une pellicule solide et durable.
L'huile
d'oeillette (extraite des graines de pavot) est plus claire que l'huile
de lin. Sa transparente en fait le liant privilégié pour les
couleurs claires.
Le
support
Nombre
de supports peuvent convenir, à condition qu'ils soient correctement
préparés.
Les supports habituellement utilisés sont : contreplaqué, aggloméré,
isorel, carton toilé, toile sur chassis, papier marouflé, sur
toile, carton, papier,...
La toile sur chassis.
La toile de la meilleure qualité est le lin, devant le coton et les
toiles synthétiques.
La solidité de la structure du chassis doit aller de pair avec son
format (épaisseur des sections, traverses, clés) ; la toile
doit suivre la même règle : être épaisse, bien tendue,
et de bonne qualité (tissage serré et régulier).
Les toiles destinées à l'huile ont reçu un apprêt
gras. La toile de coton, le meilleur support après le lin, offre l'avantage
d'un prix raisonnable.
Un papier possèdant
un grammage
important et une main
suffisante peut tout à fait convenir. Un encollage est quasi indispensable,
ne serait-ce que pour éviter d'obtenir des teintes éteintes
lors des premières couches (dues à l'absorption du papier).
Un
carton fort, gris, ayant subi un encollage préalable,
est un support très intéressant, pour la peinture et surtout
pour le pastel. Le fond gris, neutre, permet de poser rapidement, en plus
des ombres, les lumières, et ce, dès le départ.
Le médium
est un support intéressant pour les glacis. Le contreplaqué
et l'isorel sont à monter sur chassis (sinon, ces
supports, surtout pour des tailles importantes, risquent de gondoler dans
le temps). Le panneau aggloméré est stable,
bon marché, mais lourd...
LA
COULEUR

EN
CONSTRUCTION !

EN
CONSTRUCTION !
Les
peintures
Les
tubes de peinture à l'huile sont vendus sous différentes
tailles ; on en trouve de de 17 à 250 ml.
La composition d'une peinture à l'huile est à base de pigments.
Ceux-ci étant mélangés à une huile siccative comme
l'huile de lin, ou à une huile semi-siccative, comme
l'huile d'oeillette, cette huile servant de "liant".
Dans le but d'améliorer la consistance de la pâte, les fabricants
incorporent à celle-ci divers additifs, comme des cires, des médiums
d'empâtement, des siccatifs...
Ceci dans le but de donner à la pâte des propriétés
particulières : souplesse, malléabilité, accélération
du séchage, etc...
L'huile d'oeillette, qui a la propriété de ne pas jaunir, sert
souvent de base aux pâtes de couleurs claires.
La disposition des couleurs sur la palette est affaire personnelle, certains
peintres se créant une gamme de couleurs bien particulière et
s'y tenant, et veillant également à les disposer toujours de
la même façon sur la palette, dans un but purement pratique.

Les pinceaux 1/2
On
distingue, au niveau de la forme, plusieurs types de brosses :
Plate , ronde, bombée, usée bombée, etc...
Selon les poils utilisés dans sa composition, elle sera plus ou moins
raide, et ainsi plus ou moins bien adaptée à certains travaux.
Une brosse raide, par exemple, permettra une peinture enlevée, à
l'aide de touches nerveuses. A l'inverse, un pinceau doux sera préféré
pour le travail des fondus.
Il est bon de possèder un assortiment de brosses et de pinceaux de
différentes tailles et formes. Rien ne sert d'investir dans de la martre
kolinski pour des brosses ou pinceaux de bonne taille (hors de prix). Il existe
des pinceaux en synthétique, bien moins onéreux, et ayant des
qualités de souplesse équivalentes.
Il est par contre essentiel de choisir de très bons pinceaux pour les
petites tailles, nerveux et à pointe fine..On
distingue ainsi :
- Les brosses en poils de martre (la meilleure qualité, mais très
chères)
- Les brosses, en soie de porc, assez rigides (économiques)
- Les pinceaux longs et souples, en poils d'écureuil
ou de martre (travaux de finition)
- Les pinceaux et brosses en poils synthétiques (bon
rapport qualité/prix)
- Le pinceau en éventail, pour le travail des fondus et dégradés
(pas indispensable).
Personnellement, mon choix s'est orienté vers des brosses synthétiques,
plates et légèrement bombées, qui se révèlent
polyvalentes et d'un bon rapport qualité-prix.
Les spatules et couteaux
Pour
mélanger les couleurs et nettoyer la palette , on se sert de spatules
longues et flexibles. Elles sont en acier flexible garnie d'un manche de bois,
solide à l'extrémité lorsqu'elles sont de qualité.
Les couteaux quand à eux permettent d'étendre les couleurs et
de donner du relief au tableau.
La palette
Généralement en bois contre-plaqué, de
tailles et de formes différentes, (ovale, rectangulaire ,ou à
alvéole pour les plus grandes) il faut les apprêtées à
l'huile de lin avant de s'en servir.
Après usage, bien la nettoyer à l'aide d'un couteau.
Le
lave-pinceaux
C'est un simple
pot munis d'une spirale métallique sur laquelle on enfile les pinceaux
pour les laisser tremper dans l'essence de térébentine. Ce système
est conçu afin d'éviter que le pinceau ne touche le fond afin
de ne pas l'abimer. C'est un accessoire absolument pas indispensable.
L'encollage
Les
solutions les plus simples sont :
- 2 couches d’acrylique
ou encollage au Caparol (liant polyvinylique)
- 1 volume de Caparol pour 5-6 volumes d’eau
Enduire la toile de 2 à 3 couches, avec un large pinceau plat, en respectant
un temps de sèchage entre chaque couche.
L ’enduction classique se fait à la colle
de peau (colle à base de peau de lapin ou de poisson,
vendue en granulés ou en plaques ) ; elle peut aussi être utilisée
comme liant.
Encollage simple :
- 10 gr de colle de peau
- 100 gr d'eau
gessomédiumMB90
L'enduction
Opération qui consiste à blanchir la toile après l'encollage.
Recette
classique d'enduction :
- 10 gr colle de peau en plaques
- 100 gr d'eau
- 40 gr de blanc de Meudon.
Le blanc de Meudon est aussi appelé : craie de Bologne, craie de Vienne,
craie d'Espagne (carbonate de calcium extrait des gisements de coquillages
marins).
Cela crée une épaisseur entre le support et la couche picturale
de votre travail qui protégera mieux des altérations (moisissure
du support) "l’oeuvre".
Autre recette :
1 dose de blanc de titane
1 dose de blanc de meudon
1 dose de caparol et une ou doses d’eau.
Broyer le mélange avec un couteau jusqu’à obtenir une
pate épaisse.
Il faut obtenir un mélange épais et onctueux .
Enduire la toile de 2 à 3 couches, avec un large pinceau plat,
en respectant un temps de sèchage entre chaque couche.
Les
techniques 1/2
L'esquisse
Sur la toile, on effectue généralement l'esquisse au fusain.
Il ne permet cependant pas un dessin très précis sur la toile.
Personellement, je me sers davantage d'un crayon, dont les traits, plus fins,
peuvent être étalés, grossis et fondus à l'aide
d'un pinceau chargé en térébenthine.
Il y ensuite plusieurs manière de faire évoluer l'esquisse :
En continuant à l'aide d'une seule couleur utilisée en fond,
afin de donner une tonalité, chaude ou froide, à l'ensemble.
L'évolution du travail se fera ensuite par superpositions successives,
plus ou moins opaques, sur lesquelles le fond coloré de départ
aura une incidence certaine.
Une autre approche consiste à travailler de manière plus directe
en misant sur une spontanéité, et en jouant par exemple avec
la vivacité de la touche.
La peinture
Travailler debout, surtout au départ, peut permettre de juger la peinture
dans son ensemble, et conférer une approche plus dynamique, plus enlevée
; une peinture bien en jus et enlevée peut permettre déjà
à cet instant de préfigurer ce que sera la peinture au final,
et déjà lui donner définitivement sa force.
Dans le
premier cas, les couleurs s’ébauchent alors par transparence,
et restent vives par mélange optique avec le blanc du support, ou le
fond coloré qui a été déterminé. A ce stade,
il est déconseillé de mélanger du blanc au couleurs -
surtout dans un travail par transparences - ce qui "tuerait" la
vivacité de celles-ci. Le blanc, relativement opaque en soi, est à
utiliser le plus tardivement possible ; pour des réhauts, notammment.
Les mélanges de teintes en cours de travail se font sommairement sur
la palette, et également sur la toile, par recouvrements successifs
(glacis).
On doit peindre gras sur maigre, en ajoutant de plus en plus d’huile
au médium au fur et à mesure de l’avancée du travail.
Il est important de ne pas travailler une zone en particulier, ce qui peut
nuire au jugement de l’ensemble. Il est important de se reculer souvent.
On devrait presque pouvoir la déclarer la peinture terminée
à n’importe quel moment, ou faire en sorte qu'elle puisse se
suffire à elle-même.
Conseils
techniques 1/2
Règle du "gras sur maigre".
La règle du "gras sur maigre" consiste à appliquer
une nouvelle couche sur une sous-couche moins grasse. Ainsi, dans la construction
d'un tableau, les premières couches doivent être en jus (très
liquides et diluées à la térébenthine pure) ;
il convient alors d’ajouter peu à peu l’huile de lin au
fur et à mesure de l’avancement du travail.
Quel est le but de cette règle, essentielle dans la peinture à
l'huile ?
Elle permet d'éviter les craquelures ultérieures, phénomène
qui se produit quand la couche supérieure sèche avant celle
sous-jacente.
Quelques remarques sur les tonalités :
Dans le cas d’un paysage :
Les éléments constituants, au fur et à mesure de
leur éloignement, s’orientent progressivement vers une dominante
bleue.
Dans le cas d'un beau ciel bleu se dégradant vers un blanc lumineux
à l'horizon, cette dernière couleur, si intense soit-elle, ne
peut être restituée par un blanc pur, d'une neutralité
froide et inexacte. Le moment de la journée et la lumière du
soleil donnent une coloration à ce blanc : rosé, orangé,
doré... De la même façon, le bleu du ciel peut lui aussi
être orangé, ce qui est plus dur à concevoir et à
réaliser...
Un travail avec les glacis, sur un fond bien sec, permet de réaliser
ces effets subtils.
D'une manière générale :
Une ombre portée n’est jamais neutre, mais est
soumise aux différentes interactions des couleurs environnantes et
de la propre couleur (couleur locale) de l’objet concerné. Même
chose pour les hautes lumières, où le blanc pur est et doit
rester un absolu, et ainsi n'être présent que sur de très
petites zones (réhauts).
Par
exemple, dans le cas d'un portrait, on peut le réserver à de
trsè petites zones, touches finales qui vont parfaire l'ensemble :
éclat de lumière sur les yeux, sur un bijou..

Le pastel
Le pastel
est un batonnet obtenu à partir d'une pâte (d'où le
nom), elle-même résultat du mélange de pigments en poudre
extra-fins et d'agglutinants, comme la gomme arabique, la gomme adragante,
la résine, du kaolin, et des matières argileuses.
Il peut être cylindrique, carré, plus ou moins épais.
Il se vend en boite ou individuellement et possède une numérotation
propre au fabricant.
Suivant la densité de pigments qui le composent, il peut être
dur, moyen ou tendre.
Il existe
deux types de pastels :
- le pastel sec ou doux, très friable.
- le pastel à l'huile. Son travil est différent du premier
et je ne l'utilise pas à titre personnel.
Les
pastels secs
Les pastels
tendres très répandus ; leur composition permet un rendu éclatant
car ils sont très riches en pigments. Ils ont cependant le défaut
d'être très fragiles et poudreux.
Les pastels durs, conviennent eux davantage aux esquisses ou encore au travail
des détails.
Les crayons pastels sont des pastels durs, plus ou moins couvrants, mais
la possibilté de pouvoir tailler la pointe de ceux-ci permet des
travaux de finesse.

Comment dessiner au pastel ?
L'esquisse préalable peut être exécutée au crayon
ou directement aux pastels.
Le pastel peut être utilisé à plat pour couvrir de grandes
zones, ou à l'inverse, en se servant de sa partie la plus anguleuse
pour parfaire des détails.
Il est essentiel de garder les petits morceaux de pastels qui présentent
souvent des angles aigus, et qui serviront pour apporter les précisions
dans le dessin.
Estomper et mélanger
Cas de grandes zones :
Pour réaliser un dégradé au doigt, et fusionner deux
couleurs, on étale la première. La seconde est déposée
de manière adjacente, mais en venant mordre sur la première.
Le travail de fusion s'éxécute alors aux doigts. Pour parfaire
le dégradé, on peut intervenir en redéposant du pastel
de l'une ou l'autre couleur sur son opposée, afin de casser une transition
qui serait trop abrupte.
Cas de petites zones :
Il sera plus facile de déposer deux petits zones côte à
côte et de les fusionner du bout des doigts, ou encore avec un coton
tige.
Cliquez ici pour voir un exemple
(esquisse sommaire)
Cliquez ici pour suivre un travail
plus abouti

Conseils
Conservation
A
condition d'être très protégées et peu manipulées,
les oeuvres au pastel se conservent beaucoup mieux que toutes les autres oeuvres
réalisées sur papier,
Pour garantir une parfaite conservation, il existe des fixatifs pour pastel
qui empêchent les pigments de couleur de partir ou de se détériorer.
Fixatif
Produit à vaporiser sur les dessins au pastels, fusain, craies d’art,
crayons divers, pour garantir la bonne tenue de la couche dans le temps.
Encadrement
Il nécessite quelques précautions. Le tableau doit être
fixé, afin d'éviter que le verre attire les pigments et crée
ainsi un effet poussiéreux sur la vitre. L'utilisation d'une 'Marie-Louise'
(aussi nonmé passe-partout) est vivement conseillé. Ce cadre
en carton coloré rajoute de la profondeur au tableau.

Crayons et supports

EN
CONSTRUCTION !

EN CONSTRUCTION
!

EN
CONSTRUCTION !

L'aquarelle
L'aquarelle est composée de pigments finement broyés collés
avec de la gomme arabique
L'aquarelle donne des tons très transparent et fait appel à
un jeu de transparences.
Les couleurs sont diluées à l'eau, et appliquées sur
un support papier plus ou moins humide.
On utilise le blanc du support comme principe de base pour rendre la lumière.
L'esquisse au crayon, servant de guide à l'application ,reste souvent
visible sous le travail de l'artiste.
On délaye ces couleurs dans de l'eau. On les étale ensuite au
pinceau, en couches très légères, sur papier spécial
aquarelle, dans une progression de la teinte la plus claire vers la teinte
la plus foncée. L'eau
s'évaporant, la gomme arabique retient les pigments sur le papier.
Techniques
L'aquarelle humide
C'est
l'utilisation d'un papier humidifié afin que les contours des éléments
du sujet soit diffus et peu définis. Tous les contours, même
ceux du fond seront estompés. Plus on accentue l'humidification, plus
l'effet de flou est rendu. Ceci implique de contrôler constament le
degré d'humidité et de réguler avec un pinceau ou un
papier absorbant.
Les couleurs sont diluées à l'eau et étalées sur
un support sec ou humide (meilleur fondu). On appelle lumières les
blancs du papier laissés en réserve.
Formats
de papiers aquarelle et dénominations :
Les
formats de papiers les plus courant utilisés pour le dessin et l'aquarelle
sont les suivants :
Nom |
Format |
Couronne |
37x47 |
Raisin |
50x65 |
Jesus |
56x76 |
Impérial |
60x80 |
Grand
Aigle |
75x105 |
Grand
Monde |
80x120 |
Grand
Univers |
100x150 |
Conseils
Pour éviter que le papier ne gondole s'il est fin, Il faut tendre
la feuille en collant les quatre bords avec de la bande de kraft gommé.
Le papier, chargé en humidité, gondolera alors inévitablement,
mais reprendra sa forme au sèchage.
Pour éclaicir une zone dans une zone encore humide, il est possible de
se servir du pinceau, d'une éponge, de sel...
On peut tenter d'éliminer une tâche en
grattant à l'aide d'un cutter.
Pour protèger des zones, utiliser de la
gomme masquante (drawing gum).
Il vaut mieux prendre un vieux pinceau
pour l'appliquer.
Un aspect tacheté, moucheté, on peut se
servir d'un vieille brosse à dents avec
laquelle on projetera la couleur. A l'inverse
(retrait de couleur), on peut réaliser des
réserves en saupoudrant du sel sur une
teinte encore humide.
Un pinceau se lave à l'eau claire, puis au savon de Marseille.
|
Figure |
Paysage |
Marine |
0 |
18*14 |
18*12 |
18*10 |
1 |
22*16 |
22*14 |
22*12
|
2 |
24x19 |
24x16 |
24x14 |
8 |
46x38 |
46x33 |
46x27 |
10 |
55x46 |
55x38 |
55x33 |
12 |
61x50 |
61x46 |
61x38 |
15 |
65x54 |
65x50 |
65x46 |
20 |
73x60 |
73x54 |
73x50 |
25 |
81x65 |
81x60 |
81x54 |
40 |
100x81 |
100x73 |
100x65 |
60 |
130x97 |
130x89 |
130x81 |
120 |
195x130 |
195x114 |
195x97 |
